PS: je remonte cet article du 30 aout pour y avoir ajouté en fin de texte un commentaire de ce jour que je préfère afficher à la suite du texte ce commentaire est un petit cadeau de ma nana préférée....
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Je me demandais pourquoi j’aimais autant les confitures ! et en y réfléchissant car ouiiiiiiiiii il m’arrive de réfléchir j’ai fait un petit bilan perso …
Dans mes jeunes années j’ai du tester les ISMES, héritière du christianisme qui ne m’a pas convaincue, je me suis assez vite gavée du communisme qui a donné des cheveux blancs à mon militaire de papa lorsque je suis revenue avec ma carte de la jeunesse du même nom. Ma tentative du bouddhisme ayant avorté par un mariage m’affiliant à l’islamisme par défaut, il y eut un Hic qui m’a fait réagir, il me fallait vite trouver de quoi être indépendante, donc sans panique, histoire de ne jamais avoir à porter le voile accompagnée de cantiques, je me suis alors lancée dans les IQUES!.
Sans aucun tic j’ai fait la nique à des études pathétiques de médecine que je ne réussissais pas à trouver sympathiques tellement j’étais allergique à toute forme de maladie. J’ai préféré m’orienter vers plus de techniques hésitant entre mécanique, électronique et informatique bannissant d’emblée la physique susurrée par mon cher papa. Ensuite de boulots en tribulations éclectiques je me suis faite de plus en plus synthétique dans un environnement de contraintes pharmaceutiques.
Depuis pour ne pas sombrer dans les IONS de vulgarisation de mes quotidiens qui pourraient être déceptions, dépression, obsession, je me suis tournée vers des URES qui alimentent mes passions de manières plus ou moins atypiques dans mon univers fantasmagorique.
Mes lectures dans lesquelles je me perds pour voyager, rêver, tenter de m’enrichir de quelques brins de cultures.
La peinture j’ai essayé maintes et maintes fois mais là c’est désespéré absolument pas douée j’ai alors transformé en mots tout ce que j’aurai voulu mettre de couleurs sur une toile ou bien j’ai brodé sur celles-ci les caprices de mes fils sans plus aucune torture ma vie s’est ainsi racontée de fils en toiles.
Les écritures qu’elles soient ou non partagées, elles me font avancer et me transportent dans les madeleines du passé nombriliste, le présent fascinant ou le futur inconscient ! J’aime en jouer avec ou non du talent ce n’est pas obligatoire même si on préférerait que ce soit avec.
La couture m’a un temps apporté ces petites satisfactions flattant les ego en paraissant si artistes aux yeux de ma princesse pour qui je cousais robes et costumes de spectacles, j’ai pris aussi quelques bitures croyant me mettre une petite armure lorsque les autres ures ne suffisaient pas.
ET bien sur on y arrive....
les CONFITURES que j’aime faire pour le bonheur de leurs senteurs. J’aime le moment de récolte des fruits lorsque il est possible, le moment d’épluchage et de coupe des morceaux dégoulinant de sucre. J’aime regarder la mixture évoluer lorsque les fruits se transparentent et se confisent j’aime ce moment où je prends une gouttelette qui se gélifiera dans une assiette froide pour vérifier la bonne cuisson. J’aime le moment de la mise en pots. Il m’est arrivé d’utiliser de la cire et d’humecter la petite feuille pour l’étirer sur le pot mais même fermer le couvercle à vis et retourner le pot est un moment de plaisirs que je n’arrive toujours pas à m’expliquer et j’aime particulièrement le moment où je vais offrir ce pot recouvert d’une jolie étiquette qui portera le nom cette année de confiture de figues, de sureau, de carottes de mures, de pommes de coings, de tomates vertes car cette année particulièrement j’ai eu besoin de me raccrocher à ces confitures en pensant à plein de « és » ceux de l’amitié, une vraie nécessité dans mon univers fréquenté, l’amour de mes enfants adorés offert et reçu sans compter, la sérénité d’amours rêvés, espérés, pratiqués le tout dans la plus pure de mes intégrités.
Lili le 30 août 2008.
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Une autre « URE »
Malili, j’ai goûté tes confitures , cette nourriture procure , je t’assure du carbure à ma tête brune. Une cure sans piqûre de ta mixture augure que j’aurais bonne figure. Si d’aventure, je t’en conjure tu changes de mouture , attention aux moisissures.
Je ne veux pas de sépulture à tes confitures de mures . Garde ta démesure , sinon serait blessure à ta désinvolture .
Moi je passe à la couture et change les tentures. Je mesure , je suis sure . Pas de coupures en déchirures , pas d ‘ échancrure ni d’ encolure . La tenture c’ est la droiture , faut juste la tubulure !
Malili, pour conclure , mon écriture sans procédure manque de structure , mais j’ose ma signature .
Nana , dimanche 28 septembre